Publié dans Société

Commune urbaine d’Antananarivo - 77 % de la population vivent dans des logements inappropriés

Publié le vendredi, 21 octobre 2022

Le Programme d’amélioration des bidonvilles ou Programme participatif d’amélioration des bidonvilles (PPAB) a pour objectif de développer et d’améliorer les conditions de vie de la population et le cadre de vie des personnes vivant dans des bidonvilles. Le taux de citadins vivant dans des bidonvilles s’élève à 77 %, selon la statistique de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Un bidonville est défini comme un ensemble de logements sans aucun droit ou sécurité foncière.

 

La propreté et l’hygiène sont l’un des éléments qui décrivent la nature du lieu de résidence. Ainsi, le système de propreté et d’assainissement (RF2) joue un rôle important dans la gestion de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène dans la communauté où il se trouve. Dans la Commune urbaine d’Antananarivo, des agents sont chargés du nettoyage des rues, de la collecte et de l’évacuation des déchets ainsi que du curage des égouts. Cependant, ils manquent de moyens financiers. C’est pourquoi le PPAB leur a donné une opportunité de les accompagner à travers le projet de « valorisation des déchets ». Dans ce cadre, une signature d’une convention de partenariat entre le Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-habitat), la CUA et les présidents de RF2 des Fokontany Manarintsoa Afovoany, Manarintsoa Atsinanana, Manarintsoa Anatihazo et s’est tenue hier au Burau municipal d’hygiène (BMH), situé à Isotry.

Le partenariat concerne la remise de fonds pour le RF2. Ce fonds sera utilisé pour mettre en œuvre le projet de recyclage des déchets. Chaque Fokontany bénéficiera d’un centre de traitement et de tri des déchets pour que ces derniers deviennent utilisables. Pour le Fokontany  Manarintsoa Anatihazo, le projet consiste à la transformation des résidus de charbon en charbon « écologique ». Pour les Fokontany de Manarintsoa Atsinanana et Manarintsoa Afovoany, il s’agira du recyclage des déchets plastiques qui seront ensuite réutilisés. Ce projet est financé par la Commission européenne et mis en œuvre par l’ONU-Habitat.

En rappel, le PPAB est axé sur l’amélioration des infrastructures publiques telles que les centres de santé et les canalisations d’eau. Le programme prévoit également l’assainissement du cadre de vie et l’amélioration des conditions de logement dans les bidonvilles ciblés.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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